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Mohamed Ali Eltaher
 

Biographie

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LES SEPTS ÉTAPES VERS LA PAIX

Au cours des négociations secrètes conduites à Oslo en Norvège dans les années 90 entre Palestiniens et Israéliens, les deux parties ont démontré qu’ils pouvaient communiquer l’une avec l’autre bien clairement et sans ambigüité. Il existe toujours des individus qualifiés dans les deux camps qui peuvent émuler leurs prédécesseurs si on leur offrait l’occasion de le faire. Occasionnellement, chacune des parties aura besoin de faire appel à un « avocat » pour consultations. Au moment où ces lignes sont écrites, malgré les handicaps du côté des États-Unis vis-à-vis Israël, le seul avocat dans lequel les Israéliens pourraient au moins partiellement avoir confiance demeure les États-Unis. L’Angleterre, qui a été à l’origine du problème en Terre-Sainte, devrait être la mieux placée parmi tous pour jouer le rôle de consultant pour les Palestiniens. Ces deux puissances sont celles qui ont été les plus présentes dans cette affaire, et elles jouissent du respect et de l’attention des deux parties. Les représentants respectifs de ces deux puissances devraient à tout prix ne pas être les mêmes personnes qui ont joué ce rôle auparavant, et qui semblaient disposées presque intentionnellement, ou du moins par manque de compréhension des cultures palestiniennes et israéliennes, à saboter tout accord entre les deux adversaires.

Le plus difficile sera de choisir les représentants des Israéliens et des Palestiniens qui seront les partenaires dans ce processus. Tout accord devrait être négocié et conclu de part et d’autre par des personnes ayant une certaine neutralité politique. Ces représentants, munis de pleins-pouvoirs, doivent être choisis parmis les citoyens les plus compétents de chaque nation comptant parmis les plus respectés, les plus qualifiés qui connaissent parfaitement les problèmes des deux côtés, qui croient à la nécessité de mettre fin au conflit, et qui sont capables de trouver une solution accommodant les deux parties.

Les gouvernements arabes, d’ailleurs incapables de résoudre leurs propres problèmes internes créés par eux-mêmes en premier lieu, pourront être consultés occasionnellement, mais ne participeront ni aux négociations, ni à l’application des résultats, sauf si les questions se rapportent aux frontières communes. Sinon, impliquer les gouvernements arabes dans les négociations préliminaires serait est une formule qui aboutirait vers l’enlisement dans une mare sans fond !

L’accommodement réciproque proposé entre Israéliens et Palestiniens exigerait sept étapes. Certaines étapes seraient exécutées dans cet ordre l’une après l’autre, et d’autres simultanément selon le besoin et les opportunités.

Cette approche graduelle vers un arrangement accommodant les deux parties permettra aux Israéliens de ne pas être aussi stressés quant aux menaces à la sûreté du pays. Elle permettra aussi aux Palestiniens de ne pas avoir à passer leur vie à regarder constamment derrière eux à chaque minute du jour et de la nuit, craignant une attaque israélienne d’un genre ou d’un autre. Elle devrait de même donner aux deux parties une séparation physique et un peu d’espace pour pouvoir respirer aussi longtemps qu’il le faut, selon la situation.

Quant à la paix, c’est-à-dire lorsque les parties entameront des pourparlers bilatéraux directs visant à établir une paix entre eux, plusieurs années pourraient s’écouler, et même une ou deux générations avant qu’on ne puisse évoquer ce mot magique.

 

 
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