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Mohamed Ali Eltaher
 

Biographie

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Dans son livre intitulé “Moataqal Huckstep”, Eltaher établissait souvent une comparaison entre les Britanniques, et comment ils ont tenu leur engagement à l’égard des Juifs, et le comportement des gouvernements arabes envers les Palestiniens. Il écrivit qu' “à l’heure où il n’y avait aucun lien national, religieux ou ethnique, ou de frontières communes, entre les Britanniques et les Juifs, une fois qu’ils leur aient promis de créer un état juif en Palestine, ils n’on jamais dévié de cette promesse, et ne les ont pas abandonnés. Les Britanniques ont respecté leur engagement même lorsque cela leur a coûté des flots de sang de leurs soldats, et des millions de leur livres, et même leur réputation”.

Les Britanniques ont combattu le peuple palestinien pendant trente ans et commis toutes sortes d’actes de violence à leur encontre, tout en soulevant l’inimitié du monde entier, mais tout cela ne les a jamais menés à manquer à leur promesse. Ils n’ont quitté la Palestine qu’après avoir réduit les Arabes au silence, assiégé le peuple palestinien et séparé celui-ci de ses frères, puis ont crée l’état juif, pour enfin quitter sans recevoir un mot de remerciement des Juifs!

Membres du Haut comité palestinien exilé par la puissance mandataire britannique
aux îles Seychelles dans l'océan indien en 1937 afin de décapiter le leadership Palestinien.
De droite à gauche: Yaaqoub Al-Ghossayn; Rachid Al-Haj Ibrahim; Ahmad Hilmi Pacha;
Dr. Hussein Al-Khalidi; et Fouad Saba.


“Voilà comment les Britanniques ont tenu leur parole à l’endroit des Juifs. Parmi les Arabes, néanmoins, vous avez dû voir et entendre ce qui s’est passé,
Le leader palestinien Abdelqader El-Husseini
tué au champ de bataille lors de la guerre de 1948
des prétentions, discours, exagérations, fêtes, résolutions et promesses qui ont endormi le peuple palestinien et tué son esprit de combativité et de résistance pour défendre la patrie. Et cela parce que personne n’aurait pu s’imaginer que la Ligue arabe mentait constamment, et que certains gouvernements arabes de pays entourant la Palestine enverraient leurs armées jusque là, pour ensuite stopper, rebrousser chemin puis rentrer chez eux.”

Et Eltaher d’ajouter ailleurs dans son livre “Moataqal Huckstep”: “Les Palestiniens ont combattu et mené une véritable guerre contre l’armée britannique et les Juifs depuis le début de 1936 jusqu’à la fin de 1939. Ils ont vaincu une première armée commandée par le général Sir John G. Dill, puis une deuxième armée sous le commandement du général Sir Archibald Wavell en 1938, pour enfin dérouter une troisième armée sous le général Sir Robert Haining en 1939”.

Si les gouvernements arabes avaient aidé Abdelqader El-Husseini, le commandant de la résistance palestinienne, à obtenir au bon moment en 1947 et 1948 le type d'armements dont il avait besoin, ainsi que de permettre aux volontaires Arabes des se joindre à ses forces sans qu'ils euent à intervenir officiellement, Abdelqader aurait pu assurer sa propre victoire avec le soutien de ses troupes et des volontaires, renforcés par leur droit inaliénable à l’auto-défense.

Les Arabes ont de grands attributs, qui sont malheureusement réduits par des handicaps qu’ils peuvent dépasser s’ils le veulent tels que leur factionnalisme chronique. Ils sont divisés par des clans entre familles et clans religieux. Ils sont consumés par des ambitions personnelles conflictuelles et des petites rivalités sans conséquences. Ils sont parfois prêts à se battre entre eux beaucoup plus que de combattre leurs ennemis. Ils deviennent impuissants lorsqu’il est important d’accorder la priorité aux intérêts nationaux avant les intérêts personnels.

Ils prennent tout leur temps pour discuter et analyser les questions politiques et proposent des solutions. Mais une fois ayant satisfait leur soif oratoire, ils rentrent chez eux sous l’impression qu’ils ont résolu le problème. Il ne leur vient pas à l’esprit intuitivement que leur effort intellectuel devrait être suivi par une conceptualisation du problème, et de la mise en chantier de ces solutions tout en assurant le suivi jusqu’à ce que le problème ait été effectivement résolu. Ils sont rapidement à bout de souffle et perdent intérêt lorsqu’il s’agit d’être patient et perspicace pour une longue période de temps. Néanmoins, lorsqu’ils sont bien encadrés et commandés, ou bien lorsqu’il s’agit de transactions commerciales qui les intéressent, on ne peut qu’être fier d’eux.  

Vu ces handicaps, et surtout un leadership en compétition l’un avec l’autre parmi les rois et les présidents tout au long du conflit entre Juifs et Palestiniens, ils n’ont pas pu protéger la Palestine de l’assaut des immigrants européens juifs armés durant les accrochages entre 1936 et 1948. Les Juifs eux jouissaient de leadership dédié et motivé, très bien qualifié et muni de bonne organisation, qui commandaient des combattants bien formés suivant des tactiques flexibles et une capacité de conduire des opérations militaires en se basant sur leur initiative et sans devoir attendre des ordres provenant de commandements situés à des distances lointaines des champs de bataille.

 
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